
Le transport des biens en bateau améliore la sécurité de la population.
Entre 2002 et 2011, les navires qui ont emprunté les Grands Lacs et la voie maritime du Saint-Laurent ont transporté 1,5 milliard de tonnes métriques de marchandises sans qu’aucun membre de la population n’ait péri ou subi de blessures. L’industrie maritime des Grands Lacs et de la voie maritime travaille en partenariat avec le fédéral, les états et les provinces, ainsi que les gouvernements locaux à l’élaboration de plans d’urgence pour faire face à toute urgence maritime. Compte tenu de la nature binationale de ces eaux, les États-Unis et le Canada ont conclu un certain nombre d’accords de coopération officiels qui sont continuellement mis à l’essai, évalués et améliorés.
Les navires sont plus sécuritaires que les modes de transport terrestre
Le taux de blessures attribuables aux collisions lors du transport maritime sur les Grands Lacs est 17 fois inférieur au taux national lors du transport de marchandises sur les chemins de fer canadiens et 70 fois moins élevé que sur les chemins de fer de catégorie 1 aux É.-U.


Sécurité au travail
Les propriétaires de navires possèdent une vaste formation et ont mis en place des programmes d’intervention d’urgence, ce qui confirme que la sécurité des employés représente leur plus grande priorité. Entre 2002 et 2011, 99,99 pour cent des voyages réalisés par des navires dans la zone binationale des Grands Lacs et de la voie maritime l’ont été sans le moindre incident, c’est-à-dire sans aucun décès dans le cadre du travail réalisé à bord des navires.
Navigateurs experts
Les marins canadiens et américains reçoivent une éducation spéciale, mais ils détiennent également des permis des autorités gouvernementales. Saviez-vous qu’il faut au moins entre 6 et 8 ans pour devenir un capitaine de navire agréé? Le capitaine jouit d’une autorité totale, puisqu’il est responsable de tous les aspects des opérations du navire. Un cadre d’officiers professionnels évolue sous sa direction. Il s’agit du capitaine en second (second capitaine), du premier lieutenant et du second lieutenant. Chacun de ces individus est diplômé d’une école de transports maritimes accréditée ou a gravi les échelons de membres d’équipage non agréés après avoir accumulé plusieurs années d’expérience et suivi des cours de formation.


Pilotage
Tout navire étranger qui entre dans les eaux côtières ou dans les voies navigables intérieures du Canada ou des États-Unis en provenance d’outremer doit embaucher un pilote américain ou canadien qui l’aidera à naviguer dans les zones de pilotage obligatoire. Les pilotes sont des navigateurs experts qui connaissent la géographie locale, la météo, les courants et les conditions de navigation. L’expertise du pilote vient compléter celle du capitaine pour assurer ainsi que la navigation se déroule de manière sécuritaire.
Technologie dans le domaine de la sécurité
La Voie maritime du Saint-Laurent est la première en Amérique du Nord ayant fait usage d’un Système automatisé d’identification en 2002 et qui évolue maintenant à la grandeur du bassin des Grands Lacs et de la voie maritime. Chaque navire est muni d’un transpondeur qui transmet avec précision l’emplacement, la vitesse et le cap du navire aux autres navires et aux centres de contrôle du trafic. La voie maritime fait également appel à ce système pour communiquer l’information de sécurité, comme la vitesse et la direction des vents, les niveaux d’eau, l’état des glaces, l’information relative à la répartition des écluses. Ce système permet d’informer le capitaine d’un bateau lorsque deux navires risquent de se rencontrer s’ils maintiennent leurs caps respectifs. Le système est également capable d’identifier l’emplacement exact d’un navire qui s’est échoué. À quelques secondes près d’un incident, il est capable de compiler des renseignements vitaux sur la cargaison du navire, la météo et les niveaux d’eau, le pilote aux commandes, ainsi que le propriétaire, l’exploitant et l’agent du navire. L’accès à cette information a permis d’améliorer de manière dramatique la capacité d’intervention lors d’un incident.