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Octobre a été le deuxième mois le plus occupé sur la Voie maritime du Saint-Laurent

Le 19 novembre 2018 – La Voie maritime du Saint-Laurent a connu son deuxième mois le plus occupé de la saison en octobre en raison de l’augmentation des cargaisons de céréales, de sel et de matériaux de construction. Les cargaisons totales de marchandises ayant emprunté la Voie maritime du Saint-Laurent (entre le 29 mars et le 31 octobre) ont totalisé 30,5 millions de tonnes métriques, en hausse de quatre pour cent par rapport à la même période en 2017.

L’augmentation dans le domaine des matériaux de construction, comme les cargaisons de ciment et de mâchefer, qui sont en hausse de 20 pour cent, peuvent être attribuées, en partie, à l’arrivée de ciment aux terminaux de Ste. Catherine, Québec et dans le port d’Oshawa.

À ce jour, les cargaisons de céréales canadiennes ont atteint 6,4 millions de tonnes métriques, en hausse de 10 pour cent par rapport à la même période en 2017. Une sécheresse, qui sévit en Australie, entraîne une augmentation des prix mondiaux des céréales, ce qui a pour effet d’accroître la demande de produits canadiens.

« Nous prévoyons que les cargaisons de céréales continueront de dominer au cours des deux derniers mois de la saison, » de dire Terence Bowles, président et chef de la direction de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent. « Il est également prometteur de constater que la demande de matériaux de construction en cette période de l’année et de sel connaît une reprise intéressante. »

Les terminaux céréaliers au port de Thunder Bay débordent, alors que les chargements des wagons au port se maintiennent.

« En plus d’une autre saison des récoltes enviable, les mois de novembre et décembre semblent sur la bonne voie pour prendre fin sur une note positive et nous prévoyons que l’année prochaine démarrera à un rythme comparable, » de déclarer Tim Heney, président et chef de direction de l’administration portuaire de Thunder Bay. En octobre, les cargaisons de céréales du port ont totalisé 737 000 tonnes métriques, ce qui est supérieur aux totaux qu’on a connus en octobre 2017 pour les céréales.

Les cargaisons de sel ont connu un rebondissement spectaculaire par rapport aux périodes précédentes de l’année, et ce, partiellement en raison des importations internationales en provenance d’Égypte et du Maroc. On a dû composer avec une pénurie de sel nord-américain après une grève qui a duré 12 semaines pour prendre fin en juillet à la mine Goderich au Canada.

« Les saumeries comblent présentement le manque à gagner au niveau de leurs quotas et leurs contrats en important du sel à bord de navires océaniques, » de dire Bowles. « Il s’agit là d’un bon exemple de la façon dont le réseau de navigation peut rapidement devenir une chaîne d’approvisionnement fiable et concurrentielle malgré les imprévus. »

« Au port de Johnstown, on continue de recevoir du sel, alors que les grandes saumeries s’efforcent de préparer leur approvisionnement en vue de l’hiver, » déclare Robert Dalley, directeur général du port de Johnstown.

Le port de Johnstown a connu un mois d’octobre couronné de succès grâce à des cargaisons considérables de soja et de céréales. Le port a établi un record en ce qui concerne la quantité de soja reçu au cours d’un même mois avec 116 000 tonnes métriques. Ce volume porte le total de la récolte de 2018 à presque 150 000 tonnes métriques, alors qu’on s’attend à ce que les cargaisons surpassent le niveau record de 200 000 tonnes métriques de soja établi au cours de la saison 2016. Le port a également été le point de départ de 102 000 tonnes métriques de céréales, ce qui est presque deux fois plus que la quantité totale de céréales exportées comparativement à la même période l’an dernier.

« Malgré ces chiffres impressionnants, nous accusons encore des retards au niveau du soja dans le système, alors qu’on attend que les laquiers et les navires océaniques les transportent, » de dire Dalley. « Nous nous attendons à ce que cinq navires arrivent ce mois-ci pour contribuer ainsi à résoudre la situation en ce qui a trait à la capacité de stockage dans l’est de l’Ontario. Octobre a été un mois extrêmement occupé, mais chapeau aux employés du port qui ont travaillé sans relâche pour traiter ce nombre incroyable de cargaisons. »

Au port de Windsor, les cargaisons de pétrole, de sel et de céréales cette saison sont toutes en avance sur les volumes impressionnants qu’on a connus en 2017. Les cargaisons de céréales entre le mois de mars et le 31 octobre étaient en hausse de 12 pour cent par rapport à la même période en 2017.

Ce fut une excellente année pour le port, alors que nous facilitons les échanges intérieurs, transfrontaliers et internationaux, » de commenter Steve Salmons, président et chef de la direction de l’Administration portuaire de Windsor. « Notre tonnage international est en hausse de 73 pour cent par rapport à l’an dernier. Les tarifs commerciaux aux États-Unis ont donné lieu dans le port à des importations d’acier en provenance d’Europe et de Russie, sans compter la multitude d’exportations de céréales canadiennes en partance pour les marchés européens. Nous avons cependant constaté à Windsor une augmentation impressionnante de la quantité d’agrégat transporté par des navires américains en provenance des carrières américaines, en hausse de 483 pour cent par rapport à 2017. »

La saison des navires de croisière au port de Toronto vient de prendre fin cette année. Entre mai et octobre, 17 navires transportant des passagers ont fait escale à Toronto, de sorte que près de 6 000 visiteurs ont envahi la ville. Il s’agit là d’une augmentation par rapport à la saison 2017, alors qu’on avait accueilli 16 navires de croisière. Le port de Toronto prévoit doubler ce nombre en 2019.

Flickr – Téléchargez les photos du transport maritime sur les Grands Lacs et le Saint-Laurent :

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La Chambre de commerce maritime est une association binationale qui représente au-delà de 130 intervenants de l’industrie maritime, incluant des expéditeurs canadiens et américains d’importance, des ports, des terminaux, ainsi que des fournisseurs de services maritimes et des propriétaires de navires canadiens et étrangers. La Chambre préconise une politique et une réglementation sécuritaires, durables, harmonisées et concurrentielles qui reconnaissent les avantages considérables du transport maritime sur les Grands Lacs, sur le Saint-Laurent, ainsi que dans les régions côtières et arctiques.

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Julia Fields
Chambre de commerce maritime
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