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L’industrie du transport maritime met de l’avant un plan audacieux à l’intention d’un organisme de réglementation mondial pour atteindre la cible d’émissions nettes zéro d’ici 2050

le 5 octobre 2021. La Chambre internationale de la marine marchande (la CIMM) a soumis à l’Organisation maritime internationale (OMI), l’organisme de réglementation des Nations unies, des plans décrivant les mesures urgentes que les gouvernements doivent mettre en place pour aider l’industrie à atteindre la cible d’émissions nettes zéro de CO2d’ici 2050.  La nouvelle cible d’émissions nettes zéro et le plan d’action étaient accueillis aujourd’hui par les armateurs canadiens représentés par la Chambre de commerce maritime, qui pressait le gouvernement fédéral à collaborer avec eux sur les prochaines étapes convenant au modèle canadien du transport maritime en eaux intérieures et sur les côtes.

À peine un mois avant la conférence phare de décarbonisation de la COP26 de l’industrie du transport maritime intitulée « Shaping the Future of Shipping », la CIMM (qui représente 80 % de l’industrie du transport maritime à l’échelle mondiale) insiste auprès des gouvernements pour qu’ils doublent l’ambition de la cible actuelle de l’OMI, qui consiste à réduire les émissions dans le domaine du transport maritime international de 50 % d’ici 2050.

Le plan comprend un fonds de R et D obligatoire destiné au développement de technologies à carbone zéro, ainsi que le prélèvement d’un montant relatif au carbone auprès des armateurs afin d’accélérer la transition vers des carburants à zéro carbone plus dispendieux.

Dans sa présentation, le secteur du transport maritime reconnaît le besoin vital d’accélérer le processus de décarbonisation. On déclare cependant qu’une cible nette zéro d’ici 2050 ne sera plausible que si les gouvernements adoptent les mesures nécessaires pour y parvenir. Pour cette raison, l’industrie a posé le geste unique qui consiste à définir de manière proactive les mesures que doivent prendre les gouvernements pour faire de la décarbonisation d’ici 2050 une réalité plutôt que de simples paroles vides de sens.

L’adoption par l’OMI d’une cible nette zéro enverra le signal très fort que souhaitent l’industrie, ainsi que les fournisseurs d’énergie, les constructeurs de navires et les fabricants de moteurs, afin qu’on puisse ainsi accélérer et adapter les investissements dans les carburants et les technologies écologiques.

Compte tenu de la durée de vie typique de 25 ans des navires océaniques, des milliers de navires à émissions nettes zéro devront reprendre l’eau d’ici 2030 afin de permettre ainsi à l’industrie d’atteindre son ambitieuse cible d’émissions nettes zéro. Il sera, par conséquent, primordial que l’OMI adopte ces mesures urgentes nécessaires pour accélérer l’augmentation dans les niveaux de préparation technologique. Une étape clé consiste pour les gouvernements à approuver la création du fonds pour la recherche maritime de l’OMI (FRMO) d’une valeur de 5 milliards de dollars US lors de la réunion critique de l’OMI qui se tiendra en novembre, à peine deux semaines après la COP 26.

Cet appel favorise la proposition du FRMO (fonds pour la R et D de 5 milliards de dollars) qui procurera les niveaux garantis de financement permettant d’accélérer le développement de navires à émissions nettes zéro sans exiger des gouvernements qu’ils puisent dans les poches des contribuables. Il en est ainsi, puisque le FRMO sera financé par les contributions de R et D obligatoires de la part des propriétaires de navires à l’échelle mondiale, par l’entremise d’un prélèvement de type US$2, dont l’industrie du transport maritime souhaite la mise en place d’ici 2023.

Pour accélérer la transition vers les émissions nettes zéro, la CIMM a également présenté une proposition détaillée définissant l’architecture d’une redevance plus large pour le carbone s’appliquant au transport maritime sur laquelle les états membres de l’OMI se pencheront lors de la réunion qui se tiendra à la mi-octobre. Cette redevance mondiale imposée au carbone aidera à réduirel’écart de prix entre les carburants à émissions nettes zéro et les carburants traditionnels et pourrait servir à procurer les milliards de dollars nécessaires pour déployer les nouvelles infrastructures de mazoutage dont on a besoin dans les ports de partout sur la planète afin d’assurer ainsi la transition verte uniforme de l’industrie pour les économies développées et en développement d’ici 2050.

 

Esben Poulsson, président du conseil de la CIMM, a déclaré : « Il est facile de parler, mais il est plus dispendieux d’agir. Ainsi, notre offre en matière d’émissions nettes zéro définit le ‘comment’ et le ‘quoi’ de la décarbonisation du transport maritime d’ici 2050. Nous disons aux gouvernements que s’ils souhaitent vraiment atteindre un niveau d’émissions nettes zéro, ils doivent laisser de côté les engagements vides de sens et poser des gestes tangibles.

« L’ambitieux niveau d’émissions nettes zéro est réalisable d’ici 2050.  Il est cependant réalisable uniquement si les gouvernements prennent les décisions impopulaires, mais urgentes, qui s’imposent afin de gérer ce processus dans un cadre de réglementation global.

Bruce Burrows, président et directeur général de la Chambre de commerce maritime, a déclaré : « Nous disposons déjà d’un dossier formidable en matière de GES, puisque les navires représentent le moyen le plus éconergétique qui soit pour transporter des marchandises. Au cours de la dernière décennie, le transport maritime à l’intérieur du Canada a été à l’avant-plan de l’innovation sur le plan environnemental, alors qu’on a investi des milliards de dollars dans le renouvellement de la flotte, dans les nouvelles technologies et dans les carburants alternatifs afin de réduire encore plus les émissions de carbone.

« Nous appuyons le but ambitieux du Canada qui consiste à atteindre des émissions nettes zéro d’ici 2050.  Le modèle canadien de transport maritime en eaux intérieures et sur les côtes présente des exigences particulières sur les plans technologique et opérationnel et il est extrêmement important que notre industrie travaille en étroite collaboration avec le gouvernement fédéral pour faire des choix intelligents et efficaces en matière de politiques et d’investissement alors que nous élaborons un plan d’action pour l’avenir. »

La proposition de la CIMM, que vous pouvez consulter ici, comporte également des plans de partage de la propriété intellectuelle entre les innovateurs de l’industrie dans le domaine des technologies à émissions de carbone nettes zéro afin d’accélérer ainsi le rythme des changements dans le domaine du transport maritime.

FIN

À propos de la CIMM

La Chambre internationale de la marine marchande (CIMM) est la principale association commerciale internationale des armateurs et des exploitants de navires marchands. Elle représente tous les secteurs et tous les métiers et plus de 80 % de la flotte marchande mondiale.

À propos de la Chambre de commerce maritime

La Chambre de commerce maritime est une association binationale qui représente au-delà de 100 intervenants de l’industrie maritime, incluant des expéditeurs canadiens et américains d’importance, des ports, des terminaux, ainsi que des fournisseurs de services maritimes et des propriétaires de navires canadiens et étrangers. La Chambre défend une politique et une réglementation sécuritaires, durables, harmonisées et concurrentielles qui reconnaissent les avantages considérables du système de transport maritime sur les Grands Lacs, sur le Saint-Laurent, ainsi que dans les régions côtières et arctiques.

Relations avec les médias : 

Duncan Bray

CIMM

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