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Les ports canadiens sur les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent font le point sur 2019 alors que la saison du transport maritime tire à sa fin

Le 18 décembre 2019 – Alors que débutent les dernières semaines de la saison du transport maritime 2019 sur les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent, les ports le long des Grands Lacs font état des gains et des défis qu’ils doivent surmonter en fin d’année.

Les cargaisons totales sur la Voie maritime du Saint-Laurent ont atteint 34 millions de tonnes métriques à la fin de novembre, en baisse de 6 pour cent par rapport à 2018. (Ces chiffres représentent les volumes entre le 22 mars et le 30 novembre.)

« Les résultats en matière de tonnage sur la Voie maritime révèlent les conditions encore plus difficiles qu’on a connues cette année par rapport à 2018, alors que le tonnage ayant emprunté la Voie maritime atteignait un record vieux de dix ans, » de dire Terence Bowles, président-directeur général de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent. « Les tensions commerciales, les conditions de navigation difficiles attribuables à des débits très élevés sur le fleuve Saint-Laurent, combinées à des conditions météorologiques défavorables qui ont touché les récoltes de céréales, sont venues limiter le volume total des cargaisons. Pour l’avenir, nous prévoyons que les transporteurs devront travailler fort pour terminer l’année et éliminer les arrérages de fret, en particulier les céréales de l’Ouest, ce qui témoigne de l’importance des dernières semaines de la saison de navigation.»

Pour la troisième année d’affilée, le port de Toronto a transporté plus de 2 millions de tonnes métriques de vrac et de marchandises générales, ce qui représente une autre excellente année sur le plan des importations maritimes. D’ici la fin de 2019, plus de 190 navires auront emprunté le port de Toronto, transportant du sucre, du sel de voirie, du ciment, des agrégats et de l’acier en plein cœur du centre-ville.

Alors que l’industrie de la construction dans la région du Grand Toronto ne présente aucun signe d’essoufflement, les importations de ciment dépassent les 600 000 tonnes métriques. Les cargaisons de sel sont également en hausse, alors qu’on en a importé plus de 750 000 tonnes métriques. Cette année, le port a joué un rôle de premier plan dans le transport d’équipement spécialisé pour le forage de tunnels qui est arrivé de Chine en septembre, un équipement destiné au projet d’émissaire pour le traitement des égouts Ashbridge Bay de la ville de Toronto.

De plus, le nombre de navires de croisière qui nous ont rendu visite dans le port de Toronto a plus que doublé en 2019, alors que 36 de ces navires ont accosté dans le port, amenant ainsi tout près de 12 000 visiteurs dans la ville reine. Cette année record sur le plan des croisières vient souligner l’importance du secteur des croisières en perpétuelle croissance sur les Grands Lacs et son rôle lorsqu’il s’agit de contribuer à l’industrie du tourisme à Toronto.

« Depuis le ciment et l’acier qui permettent de construire et d’améliorer les infrastructures dans la région du Grand Toronto, jusqu’au sucre utilisé pour soutenir l’industrie des aliments et des boissons, les biens acheminés par le port de Toronto représentent un aspect important de l’importante chaîne d’approvisionnement qui dessert plusieurs des secteurs clés de la ville, » de dire Geoffrey Wilson, PDG de Ports Toronto. « À partir de 2020, le Port continuera d’offrir aux entreprises canadiennes et étrangères un moyen pratique, rentable et écologique de transporter des marchandises dans la plus grande ville au Canada. »

Les services portuaires au port de Johnstown sont en hausse de 50 pour cent par rapport à 2018 en grande partie grâce à un projet d’éoliennes qui emprunte le port, ainsi que grâce à l’augmentation des cargaisons de sel. En novembre, le port avait déjà traité autant de cargaisons de sel qu’en 2018, c’est-à-dire 520 000 tonnes métriques, alors que quatre autres navires doivent arriver en décembre. Les exportations de soja se situent bien en deçà des chiffres de 2018, alors que les courtiers doivent encore composer avec les marchés et les prix à l’échelle mondiale.

« Dans l’ensemble, les chiffres de notre division marine à ce jour pour 2019 ont dépassé de loin ceux de l’an dernier, alors que le manque à gagner sur le plan des céréales est compensé par la venue des cargaisons liées au projet et par l’augmentation du volume de sel, » de dire Robert Dalley, directeur général du Port de Johnstown. « Nos investissements passés, dont l’acquisition d’un terrain additionnel de 20 acres servant d’aire de dépôt, rapportent maintenant des dividendes considérables au Port et nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive en 2020. »

Les volumes de marchandises passant par le Port de Hamilton en 2019 sont revenus à des niveaux qui ressemblent davantage à la moyenne de cinq ans du Port et on prévoit qu’ils atteindront tout près de 10 millions de tonnes métriques d’ici la fin de la saison. Alors que la fermeture du tronçon de la Voie maritime où se trouve le canal Welland se poursuivra jusqu’au 8 janvier 2020, le Port prévoit être en mesure d’accueillir quelques cargaisons de sel tardives en fin de saison, ce qui contribuera ainsi à augmenter ses derniers résultats.

De l’autre côté du lac Ontario, les volumes dans le Port d’Oshawa devraient dépasser de 13 pour cent les volumes à la même période l’an dernier, alors qu’on constate des augmentations pour le ciment, l’asphalte, le sel et les matériaux de construction. Oshawa a ajouté une nouvelle capacité en 2019 avec un terminal céréalier d’une valeur de 6 millions de dollars pour desservir les agriculteurs dans la région de Durham. Exploité par Sollio Agriculture, le nouveau terminal a expédié sa première cargaison de céréales en novembre.

L’Administration portuaire du Port de Hamilton-Oshawa a franchi plusieurs étapes intéressantes au cours de la saison du transport maritime 2019, incluant la fusion des ports de Hamilton et d’Oshawa, dont le ministre des Transports a fait l’annonce en juin, ainsi que son changement de nom, puisqu’on parle maintenant sous le nom de HOPA Ports. HOPA Ports a été bien occupé en procédant à des investissements dans des infrastructures de qualité, incluant un agrandissement de ses installations agroalimentaires d’une valeur de 16 millions de dollars au quai 10 à Hamilton, ainsi que le Projet de modernisation Westport, d’une valeur de 35,5 millions de dollars, qui se déroule présentement, alors que ces deux projets bénéficient du soutien du Fonds national des corridors commerciaux.

« La fusion nous permet désormais de poursuivre notre expansion et d’adopter la nouvelle réalité multimodale en tant que pierre angulaire de la Région du Grand Toronto », de dire Ian Hamilton, PDG de HOPA Ports. « Nous sommes impatients d’appuyer les nouvelles entreprises axées sur le transport en Ontario en continuant de procéder à des investissements stratégiques dans les infrastructures dans les secteurs riverains en Ontario. »

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Flickr – Téléchargez des photos du transport maritime sur les Grands Lacs et la voie maritime du Saint-Laurent :

https://www.flickr.com/photos/marinecommerce/albums/72157657049769546 

Au sujet de la Chambre de commerce maritime

La Chambre de commerce maritime est une association binationale qui représente au-delà de 130 intervenants de l’industrie maritime, incluant des expéditeurs canadiens et américains d’importance, des ports, des terminaux, ainsi que des fournisseurs de services maritimes et des propriétaires de navires canadiens et étrangers. La Chambre défend une politique et une réglementation sécuritaires, durables, harmonisées et concurrentielles qui reconnaissent les avantages considérables du système de transport maritime sur les Grands Lacs, sur le Saint-Laurent, ainsi que dans les régions côtières et arctiques.

Relations avec les médias :

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