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Les cargaisons en avance de 5 %, alors que la Voie maritime du Saint-Laurent et les ports terminent une année « cadeau »

Le 18 décembre 2018 – La Voie maritime du Saint-Laurent et les ports sur les Grands Lacs font état d’une croissance considérable du volume de marchandises qu’ils prévoient acheminer au cours des deux dernières semaines de la saison 2018.

Le volume total des marchandises ayant transité par la Voie maritime du Saint-Laurent entre le 29 mars et le 30 novembre a dépassé les 36 millions de tonnes métriques, en hausse de 5,3 pour cent par rapport à la même période en 2017.

« Nous nous attendons à ce que ce momentum incroyable qui a débuté en novembre se poursuive jusqu’à la fermeture de la voie maritime à la fin de décembre, » de dire Terence Bowles, président et chef de la direction de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent. « Le volume total de marchandises atteindra nos prévisions pour dépasser les 40 millions de tonnes métriques en 2018. Combiné à la performance enregistrée en 2017, le transport maritime sur la Voie maritime du Saint-Laurent a connu une hausse de 14 pour cent au cours des deux dernières années, soulignant ainsi l’importance que présente ce corridor commercial pour la réussite des nombreuses industries que nous desservons dans la région. »

Le sel de voirie a occupé une place importante en novembre, alors que les villes et les municipalités se préparent à affronter un hiver long.

Les exportations de céréales canadiennes qui ont emprunté la voie maritime représentent également une denrée qui ne passe pas inaperçue en novembre, alors que les livraisons ont continué d’affluer en décembre avec l’arrivée des nouvelles récoltes. Jusqu’en novembre cette année, les cargaisons de céréales ayant transité par la voie maritime ont atteint 8,2 millions de tonnes métriques, en hausse de 15 pour cent par rapport à l’an dernier. Les ventes de blé des Prairies et de l’Ontario profitent de la faible récolte qu’a connue la Russie en raison des mauvaises conditions météorologiques. Les exportations de maïs canadien ont profité cette année d’un accès privilégié aux marchés de l’Union européenne combiné aux représailles tarifaires imposées aux produits américains.

Les ports de la région des Grands Lacs ont également constaté cet impact de la croissance des activités. Le port de Hamilton a dépassé les 10 millions de tonnes métriques en novembre, dépassant ainsi son total de 9,8 millions de tonnes métriques de marchandises enregistré pour l’année 2017 au grand complet.

« L’année formidable que le port a connue au niveau des marchandises est attribuable aux gains importants au niveau des céréales cultivées en Ontario, ainsi qu’aux importations d’engrais et de produits du pétrole, » de dire Ian Hamilton, président-directeur général de l’Administration portuaire de Hamilton. « En plus de nos opérateurs de terminal, nous sommes déterminés à promouvoir la diversification commerciale au Canada. Et ça fonctionne : la quantité de marchandises expédiées en direction et en provenance des ports à l’étranger (ailleurs qu’au Canada et aux États-Unis) a connu une hausse de 68 pour cent par rapport à l’an dernier. »

Le port de Thunder Bay a également connu un mois fort occupé, en grande partie en raison du trafic maritime en haute mer, une tendance qui se poursuit en décembre et qui devrait permettre à la saison du transport maritime de prendre fin en beauté.

« Vingt navires océaniques sont entrés au port en novembre pour y charger ou décharger des marchandises vendues sur les marchés internationaux, » de dire Tim Heney, président-directeur général de l’administration portuaire de Thunder Bay. Nous prévoyons accueillir un total de 400 navires (canadiens et étrangers) pendant la saison, ce qui est légèrement plus que les 393 que nous avons accueillis en 2017. »

Les volumes totaux de marchandises en novembre étaient légèrement plus faibles que l’an dernier, mais on s’attend à ce que le port rebondisse avant la fin de la saison qui aura lieu à la mi-janvier. « Le dernier mois de la saison devrait être le plus occupé de l’année, alors qu’on prévoit traiter 1,4 million de tonnes métriques de marchandises, » d’ajouter Heney. « Cela signifierait une augmentation de 25 pour cent par rapport à décembre 2017, et ce, principalement en raison de cargaisons de céréales plus considérables. On prévoit que les volumes de céréales en 2018 dépasseront légèrement ceux qu’on a enregistrés en 2017.

Le port de Johnstown a connu un mois de novembre occupé si on compare à 2017, avec un total de 151 000 tonnes métriques transportées sur le quai, soit plus du double de l’an dernier. Le trafic maritime comprenait 80 000 tonnes métriques de soja et 8 000 tonnes métriques de maïs exporté, alors qu’on a importé 63 000 tonnes métriques de sel.

« Nous attendons présentement quatre navires de sel totalisant tout près de 110 000 tonnes métriques, ce qui portera à près de 550 000 tonnes métriques la quantité totale de sel que nous avons reçu cette année, » déclare Robert Dalley, directeur général du port de Johnstown. « Même si cela représente un navire de moins que le record de 575 000 tonnes métriques de sel reçu l’an dernier, cette quantité dépasse quand même nos importations moyennes de sel dont on a vraiment besoin, puisque l’hiver s’annonce interminable. »

Dalley précise que le début précoce de la récolte dans l’est de l’Ontario en 2018 combiné aux prix et à la disponibilité des navires a fait en sorte que le reste de la récolte de soja est restée entreposée et qu’on la déplacera au printemps. Le port ne prévoit plus aucun mouvement de céréales à bord de navires en décembre.

Flickr – Téléchargez les photos du transport maritime sur les Grands Lacs et le Saint-Laurent :

https://www.flickr.com/photos/marinecommerce/39879651892/in/album-72157657049769546/

 Au sujet de la Chambre de commerce maritime

La Chambre de commerce maritime est une association binationale qui représente au-delà de 130 intervenants de l’industrie maritime, incluant des expéditeurs canadiens et américains d’importance, des ports, des terminaux, ainsi que des fournisseurs de services maritimes et des propriétaires de navires canadiens et étrangers. La Chambre défend une politique et une réglementation sécuritaires, durables, harmonisées et concurrentielles qui reconnaissent les avantages considérables du système de transport maritime sur les Grands Lacs, sur le Saint-Laurent, ainsi que dans les régions côtières et arctiques.

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