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Le volume des cargaisons sur la Voie maritime du Saint-Laurent plus faible en septembre en raison des récoltes tardives

Le 16 octobre 2019 – Les cargaisons ayant emprunté la Voie maritime du Saint-Laurent ont été stimulées en septembre grâce au sel de voirie, aux exportations de minerai de fer et aux marchandises générales, comme l’aluminium et les composants pour éoliennes.

Malgré tout, le volume des cargaisons a été plus faible en partie en raison de la récolte tardive dans les Prairies.

Entre le 22 mars et le 30 septembre, les cargaisons ayant transité par la Voie maritime ont totalisé 24,8 millions de tonnes, en baisse de 6 pour cent par rapport à 2018.

Ce chiffre reflète différents facteurs, incluant la baisse des exportations de céréales aux États-Unis dès le début du printemps et les retards que connaît présentement la récolte canadienne en raison de l’humidité des sols.

La lenteur de la récolte dans l’Ouest canadien retarde les mouvements de céréales vers les élévateurs à grains des Prairies et les terminaux d’exportation sur la côte ouest et à Thunder Bay.   Puisqu’on estime que les récoltes accusent un retard de 20 à 30 pour cent par rapport à ce qu’elles seraient normalement, on s’attend à une hausse des exportations tard cet automne et en décembre.

Terence Bowles, président et chef de la direction de la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent, a déclaré « Le niveau d’activités sur la Voie maritime reste intense quant au nombre de navires canadiens et océaniques qui fréquentent présentement le système. Alors que le dernier trimestre de l’année donne lieu à une explosion des activités de transport maritime, nous espérons assister à une demande stable tout au long des mois d’octobre, novembre et décembre alors que les transporteurs de produits industriels et agricoles s’efforcent de répondre aux demandes de leurs clients. Malgré les intempéries qui ont frappé l’Ouest canadien, on devrait assister à une hausse des volumes au moment où la récolte de céréales fera son arrivée sur le marché.»

Les cargaisons de lingots d’aluminium que le Canada achemine vers les États-Unis restent en hausse par rapport à 2018 après la levée des tarifs américains l’an dernier, alors que le vrac solide demeure une catégorie importante en raison des cargaisons de sel.

Malgré la récolte tardive dans les Prairies, le mois de septembre a été plus que reluisant au port de Thunder Bay où les cargaisons à ce jour ont atteint 5,9 millions de tonnes métriques, soit 9 pour cent de plus que l’an dernier.

« Les cargaisons de céréales ont suivi une tendance à la hausse cette saison en raison de l’augmentation des livraisons de canola de l’Ouest canadien acheminées en direction de l’Europe, » de dire Tim Heney, PDG de l’administration portuaire de Thunder Bay. Il ajoute que le volume total de canola à ce jour excède des deux tiers ce qu’il était en 2018.

Les cargaisons cumulatives à Thunder Bay en septembre ont atteint 1,1 million de tonnes métriques, soit près de 20 pour cent de plus que l’an dernier. Une augmentation des cargaisons de charbon a contribué à compenser un retour aux volumes normaux de potasse cette saison. Pendant ce temps, une période de pointe en ce qui concerne les autres types de vrac sec est principalement attribuable aux livraisons de sel pour l’entretien des routes régionales en hiver.

Dans les ports de la HOPA (administration portuaire de Hamilton-Oshawa), on sent un vent d’optimisme attribuable aux cargaisons de nouveaux produits dans le domaine agroalimentaire.  Au port d’Oshawa, on s’attend à ce qu’un nouveau terminal d’exportation de céréales d’une valeur de 6 millions de dollars, que Sollio Agriculture et QSL sont présentement en train de construire, livre ses premières exportations de céréales cultivées en Ontario cet automne. « Ce nouveau terminal représentera une amélioration considérable des services pour les producteurs de céréales à l’est de Toronto. On franchit ainsi une étape majeure en diversifiant l’éventail des cargaisons qui transitent par le port d’Oshawa, » de dire Ian Hamilton, président et chef de la direction de HOPA Ports.  Au port de Hamilton, les importations de sucre brut ont déjà dépassé les 30 000 millions de tonnes cette saison, alors qu’elles alimentent la raffinerie de sucre SucroCan qu’on vient d’agrandir et qui est située dans le port. Cette installation est déjà profondément intégrée à la chaîne d’approvisionnement dans le domaine de la transformation des aliments à l’échelle régionale de Hamilton, d’une valeur de 1 milliard de dollars, qui constitue un exemple d’entreprises à valeur ajoutée que le port a attirées au cours des dernières années.

Le port de Johnstown a connu un mois de septembre fort occupé en accueillant des navires transportant du sel de voirie, des composants pour éoliennes et des poutres d’acier.

Les cargaisons totales sont en hausse de 21 pour cent cette saison par rapport à 2018, alors qu’on attribue l’augmentation aux livraisons de sel et de composants pour éoliennes. Les navires ont transporté en tout 523 577 tonnes de marchandises comparativement à 432 268 tonnes en 2018.

Robert Dalley, directeur général du Port de Johnstown, a déclaré : « Dans l’ensemble, nous avons connu un troisième trimestre intéressant. Cependant, les mouvements de céréales transportées à bord de navires restent inchangés et on prévoit que tel sera le cas jusqu’à la récolte de 2019, alors que les ventes de soja continuent de souffrir des pratiques commerciales actuelles à l’échelle mondiale. »

McKeil Marine, l’armateur de Burlington, a déclaré avoir transporté tout près de 80 000 tonnes de ciment en septembre, ainsi que près de 53 000 tonnes d’agrégats et environ 44 500 tonnes d’aluminium. Le Groupe CSL, une entreprise de transport maritime basée à Montréal, déclare avoir transporté 1 669 745 tonnes métriques de marchandises en septembre.

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Flickr – Téléchargez des photos du transport maritime sur les Grands Lacs et la voie maritime du Saint-Laurent:

Algoma Sault and Equinox

 

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La Chambre de commerce maritime est une association binationale qui représente au-delà de 130 intervenants de l’industrie maritime, incluant des expéditeurs canadiens et américains d’importance, des ports, des terminaux, ainsi que des fournisseurs de services maritimes et des propriétaires de navires canadiens et étrangers. La Chambre défend une politique et une réglementation sécuritaires, durables, harmonisées et concurrentielles qui reconnaissent les avantages considérables du système de transport maritime sur les Grands Lacs, sur le Saint-Laurent, ainsi que dans les régions côtières et arctiques.

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