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La voie maritime connaît un départ fulgurant grâce aux exportations de céréales canadiennes

COMMUNIQUÉ

Pour publication immédiate

Ottawa, Ontario – Les exportations considérables de céréales ont permis d’augmenter les activités sur la voie maritime du Saint-Laurent ce printemps après un démarrage lent attribuable aux conditions de glace difficiles sur le Grands Lacs.

La Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent déclare que les cargaisons de céréales canadiennes ayant transité par la voie maritime du Saint-Laurent ont atteint 1,9 million de tonnes métriques, en hausse de 11 pour cent par rapport à la même période l’an dernier.

Ces exportations de céréales des Prairies et de l’Ontario, combinées à la forte demande régionale de matériaux de construction, comme la pierre, le ciment et l’asphalte, ont contribué à la prospérité du secteur du transport maritime en mai après que les conditions des glaces sur la rivière St. Marys et sur le lac Supérieur aient ralenti les livraisons par navires en avril.

Le tonnage total entre le 29 mars et le 31 mai a atteint 7,9 millions de tonnes métriques, en baisse par rapport à près de quatre pour cent au cours de la même période en 2017.

« Le trafic intense en mai a permis à la voie maritime de compenser un démarrage lent, qui était principalement attribuable à des températures plus fraîches et aux conditions de glaces dans la région du lac Supérieur au cours de la première partie du mois d’avril. À l’avenir, on prévoit maintenir le cap alors que les navires transportent les céréales canadiennes destinées à l’exportation, ainsi qu’un vaste éventail de cargaisons de vrac sec, incluant des matériaux de construction, » de dire Terence Bowles, président et chef de la direction de la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent. « Nous faisons preuve d’optimisme et nous croyons que cette croissance économique entraînera une augmentation du volume total des cargaisons sur la voie maritime qui pourrait atteindre les 40 millions de tonnes d’ici la fin de l’année. »

Les cargaisons de minerai de fer à ce jour sont en baisse de 25 pour cent, et ce, principalement en raison des exportations du Minnesota vers l’Asie qui ont accusé un retard en avril en raison des conditions de glaces. Ces exportations ont repris et on prévoit qu’elles se poursuivront au cours des prochains mois.

Parmi les cargaisons qui ont affiché un bilan reluisant au printemps, mentionnons la pierre (en hausse de 162 pour cent), le ciment (en hausse de 14 pour cent) et le charbon à faible teneur en soufre (en hausse de 43 pour cent) qu’on utilise afin de produire certaines formes d’énergie, mais principalement en tant qu’intrant brut pour la production d’acier. Les cargaisons de liquides en vrac, incluant les produits de pétrole raffiné et l’asphalte, ont également connu une hausse de 19 pour cent.

« Nos navires sont entièrement réservés d’ici la fin de l’année, » de dire Gregg Ruhl, directeur de l’exploitation d’Algoma Central Corporation, l’exploitant qui compte le plus grand nombre de navires dans la région des Grands Lacs et du Saint-Laurent. « Deux navires à déchargement automatique flambant neufs, soit l’Algoma Sault et l’Algoma Innovator, arrivent ce printemps, ainsi que deux navires qu’on a achetés et dont on a modifié le pavillon du côté américain de la frontière. Ils sont tous déjà à l’œuvre en train de livrer des produits à nos clients dans le secteur manufacturier et dans le domaine de la construction. »

NACC (NovaAlgoma Cement Carriers), partenaire de la coentreprise d’Algoma, attend également l’arrivée du NACC Argonaut ce mois-ci, un transporteur de ciment pneumatique récemment converti qui transportera des produits de ciment au nom de Lafarge-Holcim, et ce, principalement sur les lacs Ontario et Érié.

Les ports de l’Ontario ont également fait état de conditions propices aux affaires.

Ian Hamilton, PDG de l’administration portuaire de Hamilton, a déclaré : « L’année 2018 a démarré en lion au port de Hamilton. Alors que nous avons maintenant trois terminaux céréaliers fonctionnant à pleine capacité, les céréales de l’Ontario destinées aux exportations étaient prêtes pour le départ dès la première journée. Ce port a déjà exporté outre-mer plus d’un demi-million de tonnes métriques de céréales de cette province au cours de la présente saison. »

Le mois de mai a également été très occupé au port de Thunder Bay, principalement en raison de la diversité des cargaisons qu’on déplace au niveau des quais. Les cargaisons de produits de base, comme les céréales, le charbon et la potasse, ont été constantes, alors qu’on a chargé au-delà de 1 million de tonnes métriques de marchandises en vrac destinées à l’étranger.

Tim Heney, PDG de l’administration portuaire de Thunder Bay, a déclaré : « Thunder Bay représente le principal port d’exportation maritime pour les marchandises en vrac dans l’Ouest canadien. L’année dernière, les cargaisons de potasse ont dépassé de loin la moyenne en raison de l’augmentation des exportations directes vers l’étranger et cette tendance s’est poursuivie en mai. Les volumes de céréales étaient également en hausse en raison des cargaisons importantes de blé, qui augmentent d’année en année dans le port. De grandes quantités de soja ont également contribué aux résultats dans le domaine des céréales, alors que leurs volumes ont augmenté continuellement dans le port au cours des dernières années pour afficher un niveau record de 387 000 tonnes métriques l’an dernier. »

Le projet de corridor de marchandises du port battait également son plein en mai, alors que les navires déchargeaient des éoliennes, des granules de bois, de l’acier de structure et des cabines pour wagons de chemin de fer dans les installations du port destinées aux marchandises générales. D’autres cargaisons d’acier et d’éoliennes feront leur arrivée en juin.

Photos: https://www.flickr.com/photos/marinecommerce

Au sujet de la Chambre de commerce maritime

La Chambre de commerce maritime est une association binationale qui représente au-delà de 130 intervenants de l’industrie maritime, incluant des expéditeurs canadiens et américains d’importance, des ports, des terminaux, ainsi que des fournisseurs de services maritimes et des propriétaires de navires canadiens et étrangers. La Chambre préconise des politiques et des règlements sûrs, durables, harmonisés et concurrentiels qui reconnaissent les avantages considérables qu’offre le système de transport maritime sur les Grands Lacs, sur le Saint-Laurent, ainsi que dans les régions côtières et l’Arctique.

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Julia Fields

Chambre de commerce maritime

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