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La diversification rapporte à la voie maritime du Saint-Laurent, alors que les cargaisons sont en hausse de 13 %

COMMUNIQUÉ

Le 14 septembre 2017 – Les efforts de diversification et l’expansion des routes empruntées par les navires-cargo contribuent à l’augmentation de 13 pour cent à ce jour des cargaisons qui transitent par la voie maritime du Saint-Laurent.

D’après la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent, le tonnage total des cargaisons a atteint 19,9 millions de tonnes entre le 20 mars et le 31 août – ce qui représente une hausse de 2,3 millions de tonnes métriques par rapport à la même période en 2016.

« Nos cargaisons courantes demeurent les matières premières, comme le minerai de fer, les céréales et le sel de voirie qui assurent le fonctionnement de nos usines en Amérique du Nord, alimentent les villes et assurent la sécurité sur nos autoroutes. De plus, le réseau des Grands Lacs et de la voie maritime continue de faire des incursions importantes en attirant des cargaisons générales de grande valeur, comme l’acier spécialisé, la machinerie et les marchandises surdimensionnées utilisées dans le cadre de différents projets, » de dire Terence Bowles, président et chef de la direction de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent.  

Les cargaisons générales de grande valeur acheminées à ce jour sur la voie maritime totalisent deux millions de tonnes métriques, en hausse de 40 pour cent par rapport à la même période l’an dernier.

Les ports investissent dans les infrastructures, sans compter que leurs efforts de marketing portent fruit en permettant de diversifier les cargaisons.

Suite à un projet majeur d’agrandissement et de réhabilitation des bassins, dont la valeur s’élève à 35 millions de dollars, le port de Johnstown dans l’est de l’Ontario a reçu des cargaisons de marchandises dans le cadre d’un projet lié à l’énergie éolienne et destinées à Kingston cet automne, en plus d’avoir accueilli deux navires chargés de poutres d’acier destinées à des projets de construction régionaux. On attend un autre navire en novembre. « Le projet de réhabilitation a permis de mettre à niveau les installations de nos acheteurs actuels de sel et de céréales, en plus de nous avoir procuré des espaces de chantier dont nous avions besoin afin d’accueillir nos nouvelles activités impliquant des marchandises diverses et autres destinées à des projets particuliers, » de dire Robert Dalley, directeur général du port de Johnstown. « Nous avons maintenant tout en place pour saisir de nouvelles occasions d’affaires et les résultats ne se font pas attendre. »

Le port d’Algoma à Sault Ste. Marie, Ontario, a accueilli jusqu’ici 161 000 tonnes métriques de marchandises de tiers au cours de la saison après avoir mis en place des initiatives de diversification, puisqu’on pouvait compter sur un seul client principal, soit Algoma Steel. Les marchandises comprennent des billets d’acier provenant d’Amérique du Sud et destinés à un fabricant local qui dessert le secteur du pétrole et du gaz naturel. Et, pour la première fois depuis longtemps, le sel de voirie extrait dans le sud de l’Ontario est acheminé par voie maritime au port pour être ensuite transporté à bord de camions dans les communautés du nord de l’Ontario et vers les États-Unis.

« Nous transportions ce sel jusqu’à Sault Ste. Marie, alors qu’on parcourt maintenant la plus grande distance sur la voie maritime et on utilise ensuite des camions sur le dernier mille. Cette façon de transporter les marchandises est bien plus rentable et écologique. On évite ainsi la congestion sur les autoroutes de l’Ontario en plus de réduire les émissions de carbone, » déclare Anshumali Dwivedi, PDG du port d’Algoma. « Cette augmentation substantielle des marchandises constitue un signe encourageant et démontre que notre entreprise dépend moins d’Algoma, qui est notre principal client. De plus, elle amène des possibilités d’emplois dans les entreprises de services locales, ce qui favorise grandement l’économie de Sault Ste. Marie. »

Le Port de Thunder Bay a également déclaré une excellente année pour les quais qui accueillent des marchandises générales, entre autres, alors qu’on a accueilli la semaine dernière un navire de Pologne transportant des modules préfabriqués devant servir à la construction d’un hôtel.

Tim Heney, PDG de l’administration portuaire de Thunder Bay, a déclaré : « Depuis environ la dernière décennie, le port de Thunder Bay traite des volumes croissants de marchandises destinées à différents projets, puisque nous nous sommes mis en quête de nouvelles marchandises pour notre terminal Keefer, qui a été conçu pour accueillir des marchandises générales. Le projet d’hôtel s’ajoute à la liste des cargaisons destinées à Calgary. Le Peace Bridge en était un autre. Le terminal est devenu un lieu de transit pour tous genres de projets au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta. Notre situation géographique nous procure un avantage sur la concurrence. Nous relions la voie maritime à l’ouest du Canada. Nous avons même acheminé des composants d’éoliennes destinés à la mine de diamant Diavik, qui se trouve à 300 km au nord-est de Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest.  

Laurie Ritter, de Polcom USA, l’entreprise logistique ayant organisé le transport de l’hôtel, ajoute : « Thunder Bay représente une option rentable d’arrivée par la voie maritime dans le centre et l’ouest du Canada, et ce, sans compromettre la sécurité et les ressources intérieures. Ayant collaboré avec certains des ports les plus importants aux États-Unis, l’administration portuaire de Thunder Bay offre une attention individuelle innovante, ainsi que la flexibilité nécessaire afin de pouvoir planifier les changements et les demandes tout en assurant la confidentialité, qui est essentielle. »

 

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La Chambre de commerce maritime est une association binationale qui représente au-delà de 130 intervenants de l’industrie maritime, incluant des expéditeurs canadiens et américains d’importance, des ports, des terminaux, ainsi que des fournisseurs de services maritimes et des propriétaires de navires canadiens et étrangers. La Chambre a fusionné avec l’Association des armateurs canadiens pour ainsi combiner nos ressources et promouvoir un climat de réglementation efficace qui favorise une industrie maritime à la fois forte et concurrentielle au profit de tous les intervenants de l’industrie dans la région binationale des Grands Lacs et du Saint-Laurent, ainsi que le long du littoral maritime et sur les côtes nordiques. Basée à Ottawa, Canada, l’entité fusionnée continuera de porter le nom de Chambre de commerce maritime.

Relations avec les médias

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