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Déclaration de la Chambre de commerce maritime sur les nouvelles mesures prises par le gouvernement afin de protéger la baleine franche dans l’Atlantique Nord

Le 7 février 2019 – La Chambre de commerce maritime publie la déclaration suivante en réponse à l’annonce faite aujourd’hui par Transports Canada et Pêches et Océans Canada sur les mesures d’atténuation prises dans le golfe Saint-Laurent pour aider à protéger la baleine franche dans l’Atlantique Nord.

Bruce Burrows, président de la Chambre de commerce maritime a déclaré : « Nous sommes ravis que le gouvernement ait apporté certaines améliorations aux mesures d’atténuation prises cette année pour continuer de protéger les baleines franches en péril en plus d’assurer une livraison plus efficace des denrées aux communautés environnantes qui dépendent du transport maritime. Ces changements permettront aux navires de se déplacer sans limite de vitesse à l’intérieur de deux zones de transport maritime additionnelles, mais uniquement si la surveillance continue de démontrer qu’on n’y trouve aucune baleine franche. »

« La collaboration entre l’industrie, le milieu universitaire et le gouvernement dans ce dossier important s’est révélée très concluante à ce jour. Aucune baleine n’a été aperçue à l’intérieur de ces zones de transport maritime dynamique au cours de la saison du transport maritime de 2018 et on ne signale aucune collision connue d’un navire avec une baleine franche. Nous continuons d’unir nos efforts afin de surveiller l’évolution de ces mesures et pour améliorer les méthodes de surveillance des baleines. Nous attendons avec impatience de voir les résultats des essais de surveillance par drones et des planeurs acoustiques que mènera le gouvernement au cours de la prochaine saison. »

L’an dernier, des ralentissements étaient en vigueur à l’intérieur d’une ou de plusieurs des zones dynamiques environ 20 pour cent du temps, et ce, principalement parce qu’on n’a pu effectuer de surveillance en raison de la météo ou autre. La Chambre de commerce maritime et d’autres organisations maritimes espèrent qu’on pourra réduire ce pourcentage à l’avenir.

« Le ralentissement entraîne inutilement une augmentation des coûts et des défis, en particulier pour les navires qui présentent un échéancier strict lorsqu’ils doivent approvisionner les communautés habitant sur la rive nord du Québec, mais également pour d’autres moyens de transport – allant des cargaisons en vrac qu’on doit livrer juste à temps, en passant par les itinéraires des navires de croisière, » d’expliquer Burrows.

Les ralentissements prolongent les déplacements, mais ils peuvent également entraîner une réaction en chaîne. « Si un navire rate un service de pilotage, d’arrimage ou autre dans les ports, il rencontrera d’autres délais et pourrait devoir verser des frais de retard et/ou des coûts de temps supplémentaire. »

Record de collaboration

Étant les principaux utilisateurs des eaux dans l’Atlantique Nord, les propriétaires de navires participent depuis longtemps à la recherche et d’autres efforts visant à protéger la faune et l’habitat marins. L’industrie du transport maritime réduit la vitesse et modifie les itinéraires dans les habitats essentiels aux baleines, recueille régulièrement des données importantes pour les scientifiques et contribue aux essais de technologies nouvelles, comme le système de signalement précoce de la présence de baleines, dont un groupe de scientifiques de l’Université Dalhousie procède présentement à l’élaboration.

Les mesures qu’on a prises par le passé dans les habitats critiques, par exemple, dans la baie de Fundy en 2003, ont réduit considérablement la menace de collisions entre des navires et des baleines franches dans l’Atlantique Nord. Dans la baie de Fundy, les changements apportés au couloir de navigation par l’entremise de l’Organisation maritime internationale (OMI) se sont révélés concluants. Une analyse a permis de constater une réduction totale de 62 % du risque en déplaçant le couloir et une augmentation de 1,4 % du temps de déplacement des navires, alors qu’un ralentissement aurait permis de réduire le risque d’à peine 52 % en augmentant le temps de déplacement de 20 %. Dans la région où les baleines ont l’habitude de se regrouper, les déplacements de couloirs ont réduit le risque de 90 %.

Au sujet de la Chambre de commerce maritime

La Chambre de commerce maritime est une association binationale qui représente au-delà de 130 intervenants de l’industrie maritime, incluant des expéditeurs canadiens et américains d’importance, des ports, des terminaux, ainsi que des fournisseurs de services maritimes et des propriétaires de navires canadiens et étrangers. La Chambre défend une politique et une réglementation sécuritaires, durables, harmonisées et concurrentielles qui reconnaissent les avantages considérables du système de transport maritime sur les Grands Lacs, sur le Saint-Laurent, ainsi que dans les régions côtières et arctiques.

Relations avec les médias :

Julia Fields

Chambre de commerce maritime

jfields@cmc-ccm.com 

(613) 294-8515